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Monsieur Sidy Gueye est intervenu lors du premier panel des travaux de la 54e assemblée annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines, ouverte ce lundi 12 décembre 2022 à Dakar.

Il était pour ce panel à côté du Directeur général de l’ASECNA, de la Secrétaire exécutive de la CAFAC et du Secrétaire général adjoint du Bureau de l’OACI pour l’Afrique de l’ouest et du centre.
Ce groupe était invité à réfléchir sur le thème « Etablir la feuille de route pour une aviation africaine durable », relativement aux missions de leurs différentes structures.

Pour le Directeur général de l’ANACIM, « l’innovation ne s’arrêtera jamais, c’est un processus continu que toute entreprise doit intégrer pour s’adapter et survivre dans un environnement très concurrentiel comme les transports aériens ».

« Les administrations d’aviation civile doivent être dans une dynamique d’adaptation continue des dispositions réglementaires pour accompagner la mise en œuvre des solutions innovantes proposées par l’industrie notamment celles relatives aux processus de traitement des passagers et des bagages tout en assurant la sécurité, la sureté et la durabilité du transport aérien en Afrique », dira Sidy Gueye.

Il ajoutera que « les régulateurs doivent être en mesure de s’adapter à la transformation technologique de leurs partenaires et des parties prenantes ». Ce qui pour lui « induit indéniablement des ressources humaines de qualité et la digitalisation des procédures internes ».

Voilà pourquoi, il a apprécié et donné en exemple, l’ANACIM dont le Chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall a demandé en Conseil des ministres, le renforcement des moyens et ressources humaines (en personnels cadres) de l’ANACIM et un accompagnement pour la transformation et la digitalisation de ses procédures.

Sur une dimension philosophique, le Directeur général de l’ANACIM termine pour dire, « Je pense donc j’existe disais le philosophe. Nous, autorités de l’aviation, disons que : nous innovons donc nous existons. Je ne vais pas jusqu’à imaginer que faute d’innovation, nous allons disparaître. Mais nous risquons d’être dépassées, ce qui est un risque pour le métier. »

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