Le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres a lancé ce lundi à la COP27 le Plan d’action « Alertes précoces pour tous ». Cela doit permettre à travers l’information climatique d’anticiper les tempêtes, les vagues de chaleur, les crues et les sécheresses. « J’ai demandé pour cela que chaque habitant de la planète soit protégé par des systèmes d’alerte précoce d’ici à cinq ans, en privilégiant d’abord les plus vulnérables » a souligné M. Guterres.
A la suite de ce lancement, un panel sur le développement des systèmes d’alertes précoces dans le cadre de la Journée de l’information sur la Terre 2022 a été organisé ce mercredi par l’organe subsidiaire sur le conseil scientifique et technologique (SBSTA) de la CCNUCC (Convention Cadre des Nations unies sur le Changement Climatique). Dr Aïda Diongue Niang, Conseiller technique à l’ANACIM et auteur dans le Groupe de travail 1du GIEC était parmi les panélistes.
L’événement de manière générale a discuté des principaux défis, les solutions et les moyens d’aller de l’avant en ce qui concerne les observations de la Terre pour soutenir la Convention et l’Accord de Paris, notamment : les mises à jour du système d’observation ; et les observations pour soutenir la planification et la gestion intégrées de l’atténuation, de l’adaptation et des systèmes d’alertes précoces ainsi que les rapports sur l’atténuation, les émissions de GES et l’adaptation.
