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L’Organisation météorologique mondiale (OMM), le Programme des Nations Unies pour l’exploitation de l’information d’origine spatiale aux fins de la gestion des catastrophes et des interventions d’urgence (UN-SPIDER) du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA), le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNDRR) et le Réseau international des systèmes d’alerte précoce multi dangers (IN-MHEWS), organisent conjointement la troisième Conférence sur les alertes précoces multi dangers (MHEWC-III).

Cette rencontre qui se tient du 23 au 28 mai à Bali en Indonésie a vu la présentation par Adji Awa TOURE, Chef du Service « Système d’Informations Météorologiques » (SSIM) à la Direction de l’exploitation météorologique de l’ANACIM du modèle du Système d’Alerte Précoce (SAP) incluant les technologies de l’information et de la communication (sms, voix, internet, application mobile, radio et tv) et qui est utilisé dans les secteurs de la pêche artisanale, de la navigation maritime, de l’agriculture et de la gestion des inondations.

Accompagnée du prévisionniste Tidiane Diédhiou, Adji Awa Touré a partagé cette expérience du Sénégal qui existe depuis 2014 mais aussi le modèle du partenariat public-privé à travers des startups.

De nos jours, le besoin de systèmes d’alerte précoce efficaces augmente parce que le changement climatique augmente la fréquence, l’intensité, l’étendue spatiale, la durée et le moment des phénomènes météorologiques et climatiques défavorables dans toutes les régions du monde. En plus, un tiers de la population mondiale, principalement dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, n’est toujours pas couverte par les systèmes d’alerte précoce.

A Bali, les décideurs et experts vont travailler pour combler ses faiblesses pour parvenir à une réduction substantielle des risques de catastrophe et des pertes en vies. D’ailleurs, cette 3ème Conférence mondiale sur les alertes précoces multirisques est une rencontre préparatoire de la 7éme session de la plateforme globale pour la réduction des risques de catastrophes (gpdrr) qui se tiendra les trois derniers jours.

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