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Dans le cadre des activités du Cadre national des services climatologiques coordonné par l’ANACIM, un atelier a été organisé ce mercredi 08 Mai 2024 pour la diffusion et le partage de la prévision saisonnière des précipitations et des écoulements des différents bassins fluviaux au Sénégal.

A la cérémonie officielle de l’ouverture de l’atelier tenu avec l’appui du Programme de compétitivité de l’Agriculture et de l’Elevage au Sénégal (PCAE), le Secrétaire général de l’ANACIM, Mamina Kamara au nom du Directeur général, Sidy Gueye a souligné l’attention particulière accordée au fonctionnement du Cadre national des services climatologiques dont les secteurs visés constituent un levier essentiel dans le processus de transformation structurelle de notre économie.

La cérémonie a été un moment de plaidoyer en faveur de l’ANACIM. Pour le Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), déjà la mise en place de ce groupe pluridisciplinaire montre la compréhension de la dimension économique du climat. Dr Cheikh Mbow souligne qu’ignorer le climat c’est ignoré la quintessence même de l’existence. Il a enfin fait un plaidoyer pour « plus de moyens à l’ANACIM qui fait des prouesses et des performances techniques alors qu’elle n’a pas tout ce qu’il faut ». Dans le même sillage, le Directeur général de la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (CNAAS), Mouhamadou Moustapha Fall a soulevé le niveau et la qualité de la collaboration entre la CNAAS et l’ANACIM dans la mise en œuvre de l’assurance agricole. Il a plaidé pour plus de moyens à l’ANACIM qui permet à la CNAAS avec l’assurance indicielle basée sur la pluviométrie d’indemniser des producteurs.

Le Directeur général de l’ISRA, dans une intervention en ligne, est revenu sur la crédibilité des prévisions en soulignant que le recours aux prévisions saisonnières doit être la norme dans un monde où l’incertitude climatique augmente de plus en plus. Pour Dr Momar Talla Seck, « ce recours sera d’autant plus pertinent que la prévisibilité sera meilleure. Fort heureusement, les prévisions saisonnières se sont beaucoup améliorées comme le montre la forte corrélation entre les prévisions de ces quatre dernières années et la réalité enregistrée par les stations météorologiques in situ ».

Sur les prévisions, il faut retenir une installation normale de la saison des pluies et une fin de saison tardive sur tout le pays. Seulement, les risques d’apparition de longues pauses sèches en début et fin de saison moyennes à faibles sont aussi à noter.

Lors des travaux, cinq groupes ont été formés par les entités membres du Cadre national des services climatologiques : Santé, Elevage, Agriculture et Sécurité alimentaire, Gestion des risques et catastrophes, Ressources en eau. Leurs recommandations pour une bonne gestion de la saison seront déposées sur la table des autorités. L’Assemblée nationale a été représentée aux travaux par l’Honorable député Mame Diarra Fam de la Commission Développement Durable et Transition Ecologique.

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