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Il peut arriver des circonstances qui changent le cours d’un destin, d’un parcours, positivement. En se rendant en France, précisément à Bordeaux après son Bac série S obtenu au lycée de Bambey, Badara Gaye voulait étudier les Mathématiques ou l’Informatique.

Aujourd’hui, Gaye se trouve à traiter des demandes de certification, d’autorisations et autres demandes liées aux opérations des compagnies aériennes, des exploitants de travail aérien, d’aviation générale et des opérateurs d’assistance en escale, des demandes d’autorisation et de permis d’exploitation de drone ou encore assurer la surveillance opérationnelle des exploitants certifiés/autorisés par l’ANACIM entre autres missions à la Direction de la Sécurité des Vols de l’ANACIM. 

Comment Badara a fait pour changer de cap sans regret ? On remet les gaz ! Un jour à Bordeaux, l’Université organise une journée portes ouvertes pour des industriels qui exposaient aux étudiants leur travail donc des débouchés pour eux. Gaye qui était en première année de Mathématique Appliquée n’avait d’yeux que pour les industriels dans le domaine de l’aéronautique. Dieu faisant bien les choses, les ambitions du jeune sénégalais pouvaient continuer à se réaliser à Bordeaux. Badara suit sa nouvelle passion en intégrant l’Institut de Maintenance Aéronautique (IMA) en plus d’un stage à EAS industries.

Celui qui rêvait de concevoir des avions de chasse hypersoniques est devenu un cadre bien formé qui a aujourd’hui comme ambition de se mettre au service de son pays pour contribuer à l’essor du secteur de l’aviation civile qui a besoin de toutes ses compétences en la matière dans un contexte de concrétisation du projet de hub aérien.

Pour tous ces jeunes passionnés d’aviation et qui ambitionnent de faire carrière dans le secteur, Badara rappelle que cela demande un investissement personnel, du temps et de l’abnégation. Mais au gouvernement, il rappelle aussi la nécessité de renverser la tendance pour plus d’étudiants dans le domaine scientifique pour leur permettre d’avoir plus de chances de se retrouver dans des secteurs comme l’aviation.

C’est en France que Badara Gaye a découvert l’aviation. C’est aussi en France qu’il a commencé à lire les khassaides (les écrits de Serigne Touba). Sa conviction est que sans le guide du Mouridisme et de ses enseignements il y avait risque pour lui de se perdre moralement, religieusement et humainement. Le travail est un pilier dans le Mouridisme, en bon discipline Badara s’engage convenablement au sein des équipes de la Direction de la Sécurité des Vols de l’ANACIM pour l’atteinte des objectifs de l’Agence relativement à ses missions dans le domaine de la supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile.

Si vous venez à l’ANACIM, le temps de la pause si vous rencontrez quelqu’un qui lit un kassida de Borom Touba silencieusement en allant à la pause ou sur le chemin qui mène dans nos locaux, c’est certainement Badara Gaye !!!

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