C’est une initiative de chercheurs des Universités Jacobs de Brême et de Copenhague en collaboration avec les Universités Cheikh Anta Diop et Amadou Mahtar Mbow ainsi que l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM). Le manque de données d’observation de haute qualité en particulier aux résolutions spatiales et temporelles requises pour la modélisation et la prévision des orages est un facteur handicapant pour l’amélioration des alertes précoces surtout dans un contexte de changement climatique.
« L’objectif de l’étude est de mettre en place un réseau de mesures météorologiques au sol à haute résolution temporelle et spatiale à Dakar et à l’Est de Dakar. L’étude vise à obtenir des mesures détaillées des systèmes convectifs de méso-échelle (MCS) à l’approche de Dakar (généralement de l’est) sous les vents dominants. L’ambition est d’obtenir des informations sans précédent sur l’interaction entre les précipitations, les gouttes froides et la mémoire de l’humidité du sol pendant au moins une saison de mousson au Sahel ».
L’équipe du projet menée par Dr Jan O. Haerter, Professeur associé, à l’université Jacobs de Brême/Leibniz ZMT et à l’institut Niels Bohr (Université de Copenhague) était à la Direction de l’exploitation de la météo de l’ANACIM le mardi 17 septembre 2024 dernier pour faire le point sur ses études et leur utilisation potentielle par la météo nationale pour améliorer son dispositif d’alerte précoce.