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L’ANACIM avait posé les jalons lors de la 27e Session de la Conférence des Parties (COP27) à Sharm El Sheikh en Égypte. C’était au cours de plusieurs rencontres dont celle tenue avec Dr Richard W. Spinrad tout nouvel administrateur de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Les discussions se sont poursuivies au Forum annuel de l’American meteorological Society (AMS) à Boulder au Colorado.

De toutes les rencontres et discussions du Directeur de l’exploitation météorologique à l’ANACIM, Dr Ousmane Ndiaye, on peut retenir la mise à l’échelle de nos collaborations avec la météo (NCEP) des USA à travers ses différents services : Environmental Modeling Center (EMC), Climate Prediction Center (CPC), Weather Prediction Center (WPC) et Ocean Prediction Center (OPC). La collaboration avec Environmental Modeling Center (EMC) permettra par exemple à l’ANACIM d’accéder aux sorties de ces modèles climatiques sur l’Afrique de l’Ouest pour développer plus de produits au niveau national et régional.

La collaboration étroite entre l’ANACIM et l’Institut international de recherche sur le climat (IRI) de l’Université de Columbia qui date de très longtemps était aussi au menu de l’agenda du Directeur de l’exploitation météorologique à l’ANACIM. Les discussions ont tourné à ce niveau sur une stratégie à long terme pour permettre la durabilité de la fourniture de services climatiques et sa mise à l’échelle. Dr Ousmane Ndiaye a été invité à présenter à la Division des recherches en océanographie du centre de recherche « Lamont-Doherty » de Columbia University le travail de l’ANACIM sur « la fourniture de services climatiques pour aider la prise de décision des agriculteurs au Sénégal : résultats et challenges ».

Enfin sur l’intelligence artificielle (AI) qui est devenue un domaine d’avenir pour la météorologie notamment avec le big data, des possibilités de collaboration sont ouvertes avec l’institut TOPS (Transform to Open Science) de la NASA qui a un labo de recherche sur l’AI « LEAP Innovation Hub ». TOPS a mis en place un modèle climatique qui utilise l’AI et a développé un outil de visualisation des données climatiques. L’institut coordonne une école d’été (COESSING summer school) depuis 2015 pour le renforcement de capacité des jeunes chercheurs africains pour bien maitriser les outils de la recherche notamment l’apprentissage de la programmation (python) et des approches scientifiques (orientées en sciences du climat et océanographie). Elle se tient une fois par an soit au Ghana ou au Nigeria.

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