Le Chef du Département Exploitation météorologique à l’ANACIM a rappelé que les infrastructures de transport, qu’elles soient aériennes, routières ou ferroviaires, sont fortement vulnérables aux événements climatiques extrêmes. Parmi ces derniers, Papa Ngor Ndiaye retient les précipitations abondantes, les tempêtes et vents violents, les vagues de chaleur, les inondations et les glissements de terrain.
Pour Monsieur Ndiaye, au-delà de sa vulnérabilité, le secteur des transports contribue aussi au réchauffement climatique. Il participait au pavillon Sénégal ce lundi 18 novembre 2024 à l’animation d’un panel organisé par le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA) à côté de Mme Penda Mbaye, Chef Pôle Qualité, Hygiène et Environnement à AIBD Sa et Monsieur Alla Diouck, Spécialiste en Aménagement, Environnement et Développement territorial, point focal changement climatique au MITTA, coordonnateur de la participation du Ministère à la COP29.
Les panélistes ont souligné l’importance d’intégrer les enjeux climatiques dans la gestion des infrastructures de transport et de privilégier les solutions d’adaptation comme un transport plus sobre et moins polluant, le transport de masse (BRT, TER) qui permet de réduire les émissions par passager, des infrastructures résilientes capables de résister à la variabilité climatique (inondations, vents forts, etc.).